Livres : 3 genres pour voir le monde autrement

Autre vision du monde grâce aux livres

Le monde n’a pas de définition unique, le monde n’est pas une seule vision. Nous-mêmes sommes un agglomérat de plusieurs angles sur le monde – l’actualité des média, les arts, nos expériences passées. Pour compléter davantage une vision nécessairement étriquée du monde, voici trois genres littéraires qui ouvrent nos horizons.

Le récit, le témoignage

Bien que biaisé par définition, le genre du témoignage a le mérite de donner un point de vue isolé sur un événement qui le dépasse, qui nous est souvent inconnu. On est alors plongé dans son intimité, dans ses pensées, à le voir décider sous nos yeux, se tromper, échouer ou réussir. C’est le moment pour le lecteur de se sentir vivre la même situation, ou du moins, l’appréhender avec plus d’empathie. Si ce genre peut nous ouvrir les yeux sur des réalités éloignées de la nôtre (génocides, guerres civiles), il peut également permettre de se confronter aux réactions d’une personne inconnue, vis-à-vis d’une situation personnelle. Ce qui permet de prendre du recul.

Les ouvrages rationnels

Une des façons de s’ouvrir sur le monde et de mieux les comprendre est aussi de lire des livres de sciences, logiques, rationnels. Cela peut à la fois combler les lacunes du présent et anticiper les complexités auxquelles nous ferons face à l’avenir. Si la littérature scientifique comprend des essais comme le dernier de Stephen Hawking à paraître – point final à toute sa carrière, attendons-nous à des révélations -, issus d’années de recherche et uniques en leur genre, elle peut aussi concerner l’état de notre société actuelle, à travers ses religions, ses ethnies, etc.

L’art visuel

Certains décrivent des tableaux, des photographies, des musées, d’autres des dessins, des sculptures, des vies d’artiste. Les livres d’art regorgent de mondes à découvrir, à travers le prisme singulier de chaque artiste. Leurs oeuvres dépeignent une certaine réalité que l’on pense saisir, les ouvrages nous en livrent une autre, les deux s’emmêlent et se confondent pour nous en donner une troisième, unique et vouée à changer à chaque nouveau regard posé.

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